Le tournant : La présidence de Albert Besnard

Au jour le jour

Les années se suivent et le succès de la Société des pastéllistes ne se dément pas dans les salons de la bonne société. Comme au XVIIIéme siècle le portrait est le meilleur soutien du pastel. Le caractère académique de la Société se confirme en raison des amitiés politiques de son président et de la personnalité de certains de ses membres anciens pensionnaires de la Villa Médicis et membre de l'Institut. Les présidents de la République inaugurent les expositions des pastellistes et l'Etat pratique une politique d'achat qui vient enrichir les collection du musée du Luxembourg.

1908 : Le décès de Roger Ballu

 Après 24 ans de présidence survient le décès de Roger Ballu en 1908. la Société des pastellistes français va telle lui survivre ? Georges Petit pare au plus pressé. Il organise dans sa galerie l'exposition "Cent pastels du XVIIIéme siècle" avec l'aide et sous le patronage de  la marquise de Ganay, au profit de la Croix rouge française. L'événement fait l'objet de débats, voire de vives polémiques, entre spécialistes sur la délicate question de l'attribution des oeuvres (au XVIIIémé siècle il était d'usage de faire des copies mais elles n'étaitent pas toutes de qualité).

 

La présidence de Albert Besnard de 1908 à1913

Georges Petit assurant le fonctionnement de la Société de pastelliste français, Albert Besnard, artiste incontournable du moment,  en accepte la présidence et y fait rentrer quelques amis tels Joseph-Marius Avy, André Dauchet, henri Dumont, Abel Truchet, Raoul Ulmann.
L'action et le renom d'Albert Besnard favorisent les achats de l'Etat et l'introduction des pastellistes dand les salons de la bonne société, notamment  celui de la Marquise de Ganay passionnée de pastel (L'exposition de la Société des pastellistes français de 1908 est placée sous son patronage).

Exemples du prix des pastels en 1910 : Calbet "La source" 500 frc ; Luigini "Paysage" 1000 frc ; Dauchez "Fin de jour" 1200 frc ; Montenard "Amandiers en fleurs" 800 frc.

En 1913, Albert Besnard est nommé Directeur de la Villa Médicis et doit abandonner sa présidence.

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